Par Natacha C.
"J'ai failli mourir à cause d'un tampon"
– le syndrome du choc toxique, un danger méconnu

Un tampon peut bouleverser une vie : le témoignage choc
Lauren Wasser, 24 ans, a vu sa vie basculer en l’espace de quelques jours. Cette jeune mannequin américaine, sportive et en parfaite santé, s’est effondrée soudainement chez elle un soir d’octobre 2012.
Fièvre, vomissements, perte de connaissance… son état dégénère au point de subir deux arrêts cardiaques.
Les médecins mettent du temps à identifier la cause de ce mal foudroyant. Le diagnostic tombe finalement : un syndrome du choc toxique (SCT) provoqué par un simple tampon périodique oublié.
Pour sauver Lauren, les chirurgiens n’ont d’autre choix que de l’amputer d’une jambe... Elle perdra la seconde quelques années plus tard suite aux complications.
Ce cauchemar, Lauren Wasser en a fait un combat : prothèses dorées aux jambes, elle témoigne aujourd’hui pour que plus aucune femme ne vive le même enfer. Elle milite aussi pour des protections menstruelles plus sûres, comme les serviettes lavables, qu’elle considère comme des alternatives réellement protectrices et responsables.
Lauren n’est malheureusement pas un cas isolé...
En 2020, Amy Williams, une Britannique de 24 ans et jeune maman, a frôlé la mort après avoir oublié un tampon durant cinq jours. Victime d’un choc septique, elle a passé quatre jours dans le coma et n’a dû son salut qu’à une prise en charge in extremis – quelques heures de plus sans soins lui auraient été fatales.
"Jamais je n'aurais cru qu'un tampon pourrait me tuer… Cela m'a presque coûté la vie"
Confie Amy, qui jure ne plus jamais utiliser de tampon.
En 2022, le drame a aussi frappé la très jeune Maddy Smith, une adolescente australienne de 13 ans, sportive et en parfaite santé.

Après avoir utilisé un tampon pour la première fois, elle a développé un syndrome du choc toxique fulgurant. Elle est décédée en quelques jours, laissant sa famille bouleversée.
Ses proches ont décidé de transformer cette douleur en action, en lançant une campagne d’éducation à la santé menstruelle pour alerter les jeunes filles et leurs familles sur les risques réels des protections internes.
Ces histoires font froid dans le dos, et soulèvent une question essentielle :
connaissons-nous vraiment les risques liés aux protections périodiques internes ?
Le syndrome du choc toxique : rare, mais bien réel
Le SCT reste un accident assez rare. En France, on estime qu’il touche une vingtaine de femmes par an. Mais ce risque cache une réalité brutale : lorsqu’il se déclare, le SCT peut évoluer très vite et mettre la vie en danger. Le taux de mortalité avoisine 20 % et, chez les survivantes, des séquelles graves comme des amputations peuvent survenir – Lauren Wasser en est la preuve vivante.
D’où vient ce syndrome dont on parle si peu ? Le SCT est en fait une infection fulgurante provoquée par des toxines bactériennes. Dans la majorité des cas, la coupable est une souche particulière de Staphylococcus aureus, une bactérie naturellement présente chez de nombreuses femmes. En temps normal, ce staphylocoque "doré" cohabite sans souci avec nous. Mais s’il trouve les conditions propices pour proliférer, il peut libérer des poisons redoutables dans le sang.
C’est exactement ce qui se produit lorsqu’on laisse un tampon ou une cup menstruelle trop longtemps dans le vagin : les bactéries s’y multiplient et relâchent des toxines qui vont empoisonner l’organisme, attaquant peu à peu les organes vitaux (reins, foie, poumons…). Sans traitement antibiotique rapide, le choc toxique progresse vers la défaillance multi-viscérale – et peut être fatal.
Il faut savoir que le SCT ne concerne pas uniquement les menstruations.
Certes, la plupart des cas surviennent chez des femmes utilisant des tampons ou des cups pendant leurs règles.
Mais environ 15 % des SCT sont observés dans d’autres contextes : après un accouchement (on parle de SCT post-partum) ou à la suite d’une opération chirurgicale, en raison d’une infection bactérienne banale qui dégénère.
Autrement dit, personne n’est totalement à l’abri, même si les protections périodiques internes constituent le principal facteur de risque chez les jeunes femmes en bonne santé.

Fièvre, malaise… les symptômes qui doivent alerter
Le syndrome du choc toxique s’installe très rapidement, souvent en plein milieu des règles.
Ses symptômes ressemblent d’abord à ceux d’une grippe ou d’une gastro un peu sévère – ce qui les rend faciles à minimiser.
Néanmoins, certaines manifestations doivent alerter et pousser à consulter en urgence, surtout si vous portez un tampon ou une cup :
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Fièvre soudaine élevée (souvent 39 °C ou plus)
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Vomissements, diarrhées inhabituels
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Maux de tête violents
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Étourdissements, malaise général (chute de tension)
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Éruption cutanée diffuse (rougeurs ressemblant à un coup de soleil)

Si de tels symptômes surviennent pendant vos règles, retirez immédiatement tampon/cup et faites-vous examiner sans attendre. Mieux vaut une fausse alerte qu’un SCT qui s’aggrave – ce dernier peut évoluer en quelques heures seulement.
Tampons, cups… les précautions à prendre absolument
Face au choc toxique, la prévention est vitale. Il suffit d’adopter quelques gestes simples et règles d’hygiène pour réduire drastiquement le danger :

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Lavez-vous systématiquement les mains avant d’insérer (et retirer) un tampon ou une cup.
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Ne gardez jamais une protection interne plus de 4–6 heures d’affilée. Si vous avez un flux très abondant, prévoyez d’en changer encore plus fréquemment.
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Évitez de dormir avec un tampon toute la nuit. Préférez une serviette hygiénique externe pour les longues périodes de sommeil.
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Choisissez l’absorption appropriée à votre flux et évitez les tampons ultra-absorbants. Un tampon trop absorbant assèche le vagin et peut favoriser les lésions et la prolifération bactérienne.
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Si vous utilisez une cup menstruelle, stérilisez-la dans de l’eau bouillante avant chaque cycle. Nettoyez-la soigneusement et fréquemment pendant les règles (au moins toutes les 4–6h, selon les recommandations).
Enfin, gardez à l’esprit qu’aucune protection interne n’est 100 % sans risque.
Un tampon en coton bio, une cup « zéro déchet » en silicone médical… rien de tout cela n’élimine la possibilité d’un SCT.
Des cas de choc toxique ont été recensés avec des protections pourtant dites “naturelles”. Le maître-mot reste prudence : hygiène irréprochable et temps de port limité. Ces quelques habitudes peuvent vous sauver la vie.
Des alternatives plus sûres et plus vertes existent !
Faut-il pour autant bannir à jamais tampons et cups ? Chaque femme reste libre de ses choix, mais de plus en plus de voix encouragent à revenir à des protections externes pendant les règles – au moins la nuit ou les jours à moindre flux – afin de laisser le corps se reposer. Serviettes jetables classiques, culottes menstruelles ou serviettes lavables réutilisables : ces solutions externes n’entraînent quasiment aucun risque de SCT, car elles ne créent pas de milieu confiné propice aux bactéries.
Parmi ces alternatives, les serviettes hygiéniques lavables en fibre de bambou tirent particulièrement leur épingle du jeu. Fabriquées dans un textile innovant à base de charbon de bambou, elles cumulent les avantages : anti-bactériennes naturelles et anti-odeurs, ultra-absorbantes, douces et non irritantes pour la peau sensible.
Ces serviettes nouvelle génération offrent en prime un confort au sec – le bambou a la faculté d’absorber rapidement les liquides et de rester sec en surface – ce qui évite la sensation d’humidité désagréable. Et bien sûr, qui dit lavable dit écologique et économique : une seule serviette réutilisable peut servir pendant des années, réduisant d’autant les déchets plastiques et les dépenses mensuelles.
La bonne nouvelle, c’est que ces alternatives sûres et éco-responsables sont désormais facilement accessibles. En France, la marque La Bande à Anna fait partie des pionnières du secteur. Elle propose des serviettes périodiques lavables en fibres de bambou de haute qualité, déclinées en packs complets adaptés à chaque besoin : du protège-slip discret pour flux légers, jusqu’aux serviettes maxi pour les flux très abondants ou le post-partum.
Toutes sont munies d’une face ultra-absorbante en charbon de bambou (anti-bactérien, anti-odeurs) et d’une couche imperméable pour éviter les fuites, le tout avec des textiles certifiés hypoallergéniques. Confortables, jolies et fiables, ces protections lavables permettent de vivre ses règles plus sereinement, sans craindre un choc toxique.
Pour des règles en toute sérénité...
S’informer sur le syndrome du choc toxique est déjà un grand pas. Mais il faut surtout agir : adopter les bons gestes de prévention, et choisir des protections compatibles avec notre santé.
Chaque femme mérite de traverser ses règles sans mettre sa vie en péril.
Si ces témoignages vous ont fait réfléchir, pourquoi ne pas essayer vous-même une alternative plus sûre ? La Bande à Anna propose justement des packs découverte pour tester ses serviettes lavables en toute simplicité – et (entre nous) une petite surprise attend les lectrices les plus attentives : le code SCT, glissé lors de votre commande, pourrait bien vous offrir une remise bienvenue.
Prenez soin de vous, écoutez votre corps… et restez à l’écoute de ces signaux qui peuvent vous sauver la vie. Vos règles ne devraient jamais vous coûter la santé, et encore moins la vie.
Découvrez les protections réutilisables de La Bande à Anna
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