Pourquoi bannir les protections jetables ?

Sauriez-vous dire précisément de quoi sont composés les serviettes et les tampons hygiéniques jetables ? Non, car aucun fabricant ne les indique sur l'emballage des produits, et ils ne sont pas prêts à nous les révéler…

Pourquoi ? Tout simplement parce que derrière ces produits du quotidien soi-disant “hygiéniques” se trouve un cocktail de substances et de matériaux aussi nuisibles à notre santé qu’à l’environnement

Si la composition précise de ces produits destinés à être utilisés dans l’une des zones les plus fragiles et sensibles du corps n’est pas connue du grand public, le peu qu’on sait devrait être divulgué plus largement afin d’inciter les personnes concernées à choisir des alternatives plus saines, et ce à n’importe quel âge.

Cela fait des années que certains médias tentent de nous sensibiliser à ce sujet, et l’étude de 60 millions de consommateurs a récemment dévoilé l’inquiétante liste des composants de certaines marques de serviettes hygiéniques, protèges-slips et tampons. 

Pour rappel, 1447 serviettes jetables sont encore consommées à travers le monde chaque seconde !

Voici Les raisons pour lesquelles notre corps, notre porte-monnaie et la planète se porteraient mieux si l’on remplaçait serviettes, protèges-slip et tampons par des serviettes lavables écologiques et économiques. 

LES MAUVAISES ODEURS

Beaucoup de personnes pensent que « les règles sentent mauvais »… S’il est vrai que le sang qui s’écoule peut avoir une odeur distincte (mais pas forcément « mauvaise »), les odeurs désagréables sont généralement causées par les bactéries qui se développent à cause de la macération du sang sur des serviettes humides et bourrées de produits chimiques. 

LES PARFUMS CHIMIQUES

Pour pallier aux mauvaises odeurs causées par la macération du sang comme expliqué ci-dessus, certaines marques utilisent des parfums de synthèse dans leur composition. Ces derniers peuvent causer des réactions allergiques telles que les démangeaisons et les irritations. Cela peut expliquer pourquoi certaines personnes tolèrent certaines marques mieux que d’autres.

TRAITEMENT AU CHLORE 

Pour donner aux serviettes et tampons un semblant de pureté, ils sont blanchis au chlore qui produit de la dioxine  au contact de la viscose. Il s’agit de l’une des substances synthétiques les plus toxiques ; elle peut s’accumuler dans le corps et elle serait responsable de problèmes de fertilité, de changements hormonaux et d'Endométriose… entre autres.

LE GEL DE POLYMÈRES

Si les serviettes sont si absorbantes c’est grâce à l’usage de gels à base de polymères, plus communément connus sous le nom de gels “superabsorbants”. Même s’ils sont considérés comme non-irritants pour la peau et les muqueuses, il s’agit-là d’un matériau chimique dérivé du pétrole que l’on retrouve également dans les petits sachets absorbeurs d’humidité, les couches et les câbles de communication…



LES PESTICIDES 

La majorité des serviettes et tampons hygiéniques jetables sont fabriqués à partir de coton conventionnel cultivé à coups de pesticides et pas qu’un peu. En effet, la culture du coton a elle seule requiert 25% des insecticides utilisés dans le monde ! Parmi les incriminés, on retrouve le glyphosate, une substance cancérogène qui peut être absorbée par les muqueuses et que contiennent 85% des tampons et serviettes hygiéniques. 

LE PLASTIQUE

Parmi les nombreux composants d’une serviette hygiénique jetable et d’un tampon avec applicateur, on retrouve le plastique dont les méfaits sur la santé et l’environnement ne sont plus à démontrer. En outre, bien souvent les serviettes hygiéniques et les tampons avec applicateur sont emballées dans des pochettes en plastique individuelles avant d’être, pour les serviettes principalement, emballés dans un autre plastique !

LES DÉCHETS

Si l’on estime qu’on a ses règles 12 fois par an durant 40 ans et que l’on change de protection au minimum 4 à 6 fois par jour durant 5 jours chaque mois, cela revient à plus de 14 726 protections hygiéniques utilisées par une seule personne au cours de sa vie ! Et comme les serviettes et les tampons hygiéniques jetables ainsi que leurs emballages plastique ne sont ni biodégradables, ni écologiques, ils continuent de polluer lorsqu’ils sont enterrés dans les décharges… à moins d’avoir été jetés dans les toilettes, auquel cas ils finissent dans les océans, pour le plus grand malheur de la faune aquatique.

LE COÛT

Enfin, utiliser des tampons et des serviettes jetables, c’est aussi jeter de l’argent par les fenêtres chaque mois. Même si on se paie la marque la moins chère, on dépense 125 Euros par an, soit 5025 euros au cours d’une vie pour des produits nocifs qui finissent à la poubelle et dont l’achat enrichit des entreprises peu soucieuses de leur impact sanitaire et environnemental.

Il est alors grand temps de se procurer des protections hygiéniques lavables. Nous vous laissons profiter de la vaste gamme de La Bande à Anna et trouver votre bonheur sur notre boutique.