Saignements durant la ménopause : est-ce normal ?
La ménopause est un événement biologique qui se produit chez toutes les femmes. Pour certaines, la ménopause survient à partir de la quarantaine mais l’âge moyen se situe aux alentours de la cinquantaine . Elle se traduit par la cessation des activités ovariennes et sa conséquence directe est l’arrêt définitif des règles.
Alors pourquoi certaines femmes retrouvent encore du sang dans leurs culottes après la ménopause ? Est-ce une situation qui doit alarmer? Faut-il consulter ?
Plus de 400.000 femmes atteignent la ménopause chaque année en France. Et plusieurs d’entre elles se rendent en consultation après avoir
constaté le retour de leurs règles.
Les saignements vaginaux après la ménopause sont appelés: métrorragie post ménopausique (MPM). Il s'agit d’une anomalie liée au cycle menstruel qui affecte, selon les statistiques, 2 femmes ménopausées sur 5.
Elle se manifeste par l’écoulement d’un flux sanguin après la cessation définitive des règles. Cependant, elle affecte aussi les femmes qui n’ont pas encore atteint la période de la ménopause.
Par exemple, vous avez déjà vécu une métrorragie si vous avez une fois retrouvé du sang dans votre culotte à des moments où vos règles ne sont pas censées apparaître.
La métrorragie est aussi considérée comme un trouble menstruel.
D’où proviennent les saignements après la ménopause ?
Les causes de la MPM sont classées en 2 catégories. La première catégorie est la conséquence d’un changement hormonal. Elle est sans danger.
Elle survient le plus souvent lorsque la femme a suivi une hormonothérapie avant l’avènement de la ménopause ou encore, lorsque cette dernière suit un traitement hormonal de substitution mal dosé ou non adapté.
Généralement, dans ce cas, le spécialiste ajuste le traitement. Ce qui permet de réguler les hormones et d’arrêter les saignements.
La deuxième catégorie requiert votre attention car les causes, plus graves, annoncent une anomalie sous-jacente comme:
un cancer du col de l’utérus
l’existence de fibromes utérins
une inflammation du col de l’utérus.
Dans ces conditions, seules les analyses et les examens demandés par le spécialiste peuvent aider à déceler l’anomalie. Les prélèvements vaginaux bactériologiques, l’examen d’imagerie (échographie), le frottis cervico-vaginal, ou encore la biopsie de l’endomètre ou du col permettent de détecter ces affections.
Que faire lorsque vous saignez après votre ménopause ?
Si cela se produit, nous ne pouvons que vous conseiller de consulter votre spécialiste. Il est important de déterminer la cause de toute anomalie grave ou moins grave. Il en va de votre santé physiologique mais aussi de votre tranquillité d’esprit. Ne dit-on pas: “Un esprit sain dans un corps sain”?
Il est aussi certain qu’une affection décelée rapidement se soigne plus facilement.
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