Saignements durant la ménopause : est ce normal ?

Tu pensais en avoir fini avec les règles… et voilà qu’un saignement débarque, comme un invité surprise qu’on n’attendait pas. Panique, angoisse, mille questions fusent : « Est-ce normal ? Dois-je m’inquiéter ? »
Rassure-toi, dans la majorité des cas, ces pertes après la ménopause sont bénignes.
Souvent liées à un déséquilibre hormonal ou à un traitement, mais parfois, elles cachent un souci plus sérieux qui mérite un contrôle médical rapide. L’essentiel à retenir est qu’un saignement après ménopause n’est jamais à ignorer, mais il n’est pas toujours signe de gravité.
Ce guide t’explique tout.
Important : toute perte de sang après 12 mois d’arrêt des règles doit être évaluée par un professionnel de santé.
Avant toute chose :
saignement inhabituels = métrorragie
En premier lieu, il est important de savoir que les saignements vaginaux après la ménopause sont appelés métrorragie post-ménopausique, ou MPM pour faire court.
On parle aussi de métrorragie lorsqu’il y a du sang en dehors des règles normales, même avant la ménopause.
Ces épisodes sont considérés comme un trouble menstruel qui affecte, selon les statistiques, 2 femmes ménopausées sur 5.

Les 2 grandes raisons de ces saignements :
Nous pouvons généralement les diviser en deux grandes catégories distinctes.
1. Causes hormonales (souvent bénignes)
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suite à une hormonothérapie,
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ou lors d’un traitement hormonal substitutif (THS) mal dosé.
Généralement, dans ce cas, le spécialiste ajuste le traitement. Ce qui permet de réguler les hormones et d’arrêter les saignements.
2. Causes non hormonales (à surveiller de près)
-
cancer du col ou de l’utérus,
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fibromes utérins,
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inflammation du col.
La deuxième catégorie requiert votre attention car les causes, plus graves, annoncent une anomalie sous-jacente.
Dans les conditions numéro 2, seules les analyses et les examens demandés par le spécialiste peuvent aider à déceler l’anomalie. Les prélèvements vaginaux bactériologiques, l’examen d’imagerie (échographie), le frottis cervico-vaginal, ou encore la biopsie de l’endomètre ou du col permettent de détecter ces affections.
N’oubliez pas : Seuls les examens prescrits par un spécialiste (échographie, frottis, biopsie, etc.) permettent d’identifier la cause exacte.
Causes en détail
1 bis. Les causes hormonales
Ils se manifestent généralement par :
-
des saignements légers (spotting), irréguliers et indolores,
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des pertes courtes et passagères (quelques jours), souvent après un nouveau THS ou un stress important,
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des pertes marron, correspondant à du sang ancien.
Durant la ménopause, vos ovaires cessent progressivement de produire les hormones comme l’oestrogène ou la progestérone, perturbant la muqueuse utérine (endomètre), pouvant entraîner des saignements bénins occasionnels.
Si vous prenez un nouveau traitement hormonal substitutif (THS), alors des saignements se produisent souvent durant les premiers mois. Les chances d’en avoir sont évidement augmentées si le traitement est mal dosé ou non adapté.
Votre stress peut aussi jouer un rôle décisif, car il impacte fortement vos hormones, pouvant créer un déséquilibre et des saignements bénins.
2 bis. Causes graves : Quand s'alarmer ?
Tout saignement vaginal après la ménopause mérite une attention particulière.
Il faut consulter rapidement un spécialiste si ces pertes sanguines :
-
Sont abondantes ou persistent plusieurs jours d'affilée.
-
Réapparaissent régulièrement après avoir disparu.
-
Sont accompagnées de douleurs inhabituelles dans le bas-ventre ou le bassin.
-
Sont associées à d'autres symptômes comme une fatigue importante, une perte de poids rapide ou des écoulements inhabituels.
Ces signes peuvent indiquer des causes plus sérieuses telles que des cancers gynécologiques, des fibromes ou des inflammations sévères nécessitant un traitement rapide.
Le rôle du traitement hormonal substitutif (THS) dans les saignements post ménopause

Le traitement hormonal substitutif est souvent prescrit aux femmes ménopausées afin de soulager efficacement des symptômes gênants tels que les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale ou encore les troubles de l’humeur.
Un THS mal ajusté ou en début de traitement peut provoquer des saignements bénins, appelés « spotting », généralement légers et temporaires.
Ces pertes sanguines, bien que préoccupantes, ne représentent habituellement pas un danger immédiat mais signalent que le dosage ou le type de traitement nécessite un réajustement par le gynécologue.
Les traitements courants
Lorsqu’on découvre des pertes de sang après la ménopause, l’inquiétude est immédiate : « Et si c’était grave ? »
Rassure-toi, dans bien des cas, il existe des solutions simples et efficaces.
Tout dépend bien sûr de la cause : un traitement hormonal substitutif mal dosé se corrige facilement avec l’aide du gynécologue ; un polype ou un fibrome se retire souvent par une petite intervention ; et si le problème est lié à la sécheresse vaginale, une crème locale suffit parfois à rendre la vie plus confortable.
Dans les cas plus sérieux, une prise en charge rapide améliore considérablement les chances de guérison. L’important, c’est de ne pas laisser traîner. La moindre perte de sang à la ménopause doit être le signal d’un rendez-vous médical. Mieux vaut lever le doute que de rester avec l’angoisse : ta santé mérite toute ton attention.

Conseils pour mieux vivre sa ménopause malgré les saignements
La ménopause est déjà une étape délicate… alors quand viennent s’ajouter des saignements imprévus, cela peut vite devenir un vrai casse-tête au quotidien. Pourtant, il existe des gestes simples pour retrouver sérénité et confort. Adopter une hygiène de vie équilibrée, surveiller régulièrement son état de santé et surtout, choisir des protections adaptées fait toute la différence.
C’est là que La Bande à Anna entre en jeu. Leurs serviettes hygiéniques, en fibre de charbon de bambou, douces comme une seconde peau et sans produits chimiques, sont conçues pour les femmes qui veulent se sentir protégées sans compromis sur la santé. Fini les protections irritantes et inconfortables : ici, on parle de bien-être, de respect du corps et même de respect de l’environnement.
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Le résumé des actions à mettre en place

Si cela se produit, nous ne pouvons que vous conseiller de consulter votre spécialiste. Il est important de déterminer la cause de toute anomalie grave ou moins grave. Il en va de votre santé physiologique mais aussi de votre tranquillité d’esprit.
Ne dit-on pas : “Un esprit sain dans un corps sain” ?
Il est aussi certain qu’une affection décelée rapidement se soigne plus facilement.
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