La pandémie du Covid-19 aura marqué les esprits de plus d’une façon. Anxiété, confinement, attestation, vaccination… Chacun se souvient de ces deux années teintées d’incertitudes.

Une période qui a vu l’arrivée d’une solution bien précise dont l’accueil sera des plus mitigés : le vaccin.

Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson… La vaccination générale du Covid-19 a soulevé de nombreux débats houleux par rapport à sa légitimité, mais aussi pour ses effets secondaires. 

Parmi eux, les dérèglements menstruels. Une conséquence observée chez un grand nombre de femmes et dont le lien avec la vaccination est encore discuté. Comment se traduisent les troubles menstruels? Comment sont-ils perçus? Que faire dans cette situation?

Quels pourraient être ces troubles du cycle ?

Si le lien entre la vaccination et les troubles menstruels n’a pas officiellement été déclaré, il semblerait que le vaccin ait bien une incidence sur le cycle menstruel.

En août 2022, le BMJ Medecine publie une étude selon laquelle la vaccination pourrait impliquer un changement léger dans la durée du cycle menstruel.

En avril 2022, les centres régionaux de pharmacovigilance signalent environ 1557 déclarations de perturbations menstruelles suite à la vaccination Moderna.

Parmi les personnes ayant reçu le vaccin Pfizer, on compte 9381 déclarations.

Des chiffres conséquents qui induisent la possibilité forte d’un lien entre vaccination et troubles menstruels, malgré l’absence de preuves formelles.

Le rapport entre la vaccination et les perturbations menstruelles a suscité de vifs débats et des avis divisés. Si ce symptôme n’était pas mentionné au début de la vaccination, le collectif “Où est mon cycle” vient mettre cette problématique en lumière, dès décembre 2021.

Le collectif publie un grand nombre d’impressionnants témoignages de femmes souffrant de troubles menstruels après le vaccin. En quelques semaines le compte prend de l’ampleur et s’engage activement dans des campagnes mettant en avant les témoignages et affirmant son opposition à la vaccination massive. La fondatrice, Mélodie, a d’ailleurs été reçue au Sénat, au Parlement européen et est intervenue, entre autre sur La Matinale de Radio Courtoisie, que vous pouvez revoir ici. 

Sur le compte de ce collectif on trouve des informations marquantes des cas de jeunes filles de 20 ans en préménopause, de retour de saignements chez les femmes ménopausées, d’absences de règles durant plus de 4 mois et même de perturbations menstruelles allant jusqu'à nécessiter l’hystérectomie (ablation de l’utérus).

Les informations relayées par le collectif sont impressionnantes et montrent sans censure les potentiels dégâts causés par le vaccin.

Dans les médias plus généraux (mainstream) on constate que cette information est moins diffusée. L’accent est davantage mis sur les autres effets secondaires.

On parle beaucoup de l'essoufflement, des douleurs articulaires, des frissons, de la fatigue et des vomissements. Il est rarement fait mention des perturbations hormonales ou menstruelles à court ou long terme.

Actuellement si aucune étude en France ne confirme le lien, une étude aux États-Unis effectuée sur 40 000 personnes a prouvé un rapport entre les deux parties.

Que faire en cas de perturbations menstruelles ?

Les troubles menstruels sont néanmoins reconnus comme un potentiel trouble lié à la vaccination. Une éventualité admise par l’ANSM en décembre dernier.

Si vous soupçonnez avoir des perturbations menstruelles, le mieux est de vérifier les critères établis par l’ANSM :

• Sont-ils persistants depuis plusieurs mois ?

• Ont-ils conduit à des examens complémentaires ou à un bilan médical ?

• Constituent-ils une aggravation d’une maladie gynécologique déjà existante?

• Ont-ils des conséquences majeures rendant les actes quotidiens non possibles ?

Si c’est le cas, il est alors vivement conseillé de vous rendre chez votre médecin dans un premier temps pour recevoir ses conseils et, éventuellement, effectuer des examens en complément.

Par la suite vous pourrez signaler vos troubles sur le portail du Ministère de la Santé sur le lien : signalement.social-sante.gouv.fr

Dans tous les cas, restez vigilants car il ne s'agit pas ici de cas isolés.