Du poison dans ma culotte
Par Mia L.
Dans un précédent article, nous avons expliqué comment les femmes polluent le monde. Ici, nous allons nous concentrer sur le fait qu’avec ces produits de première nécessité, les femmes empoisonnent leur corps.
Nous avons, pour certaines, l’habitude de regarder les dates de péremptions ou les composants des produits alimentaires que l’on achète, et c’est très prudent. Nous devons faire attention car il peut y avoir des substances que l’on ne supporterait pas.
Une fois la date de péremption dépassée, ou en présence de produit dont on serait allergique, cela pourrait devenir un poison pour notre corps.
Et les produits que l’on met dans notre culotte ?
Je pense que la plupart d’entre nous sommes conscientes qu’il est très important de bien choisir et connaître les produits que l’on utilise pour nos parties intimes. Celles qui ont déjà rencontré divers problèmes gynécologiques le confirmeront.
Nous sommes d'accord que sur les produits d’hygiène intimes, il n’y a pas que la date de péremption, n'est-ce pas ?
Avez-vous déjà entendu l’expression : «Ne mettez rien sur votre corps que vous ne mangeriez pas si vous deviez le faire» ? La vérité est qu'exposer notre corps à des produits chimiques au travers notre peau peut être pire que de les manger.
Par conséquent, il est temps de prendre conscience de toutes les saletés chimiques et toxiques que nous mettons en contact avec notre peau à travers les produits d'hygiène féminine.
Les enzymes de notre salive et de notre estomac aident à décomposer et à éliminer les produits non naturels qui entrent dans notre corps à travers les aliments que nous mangeons.
Ce qui n’est pas le cas des parties intimes, une fois que ces produits sont introduits par voie vaginale, ils peuvent s’accumuler car nous n'avons pas les enzymes nécessaires pour les décomposer.
Alors pour la composition, qu'en est-il exactement?
Vous ne le saviez pas ? Les produits menstruels jetables contiennent des substances artificielles qui pourraient devenir des poisons pour notre corps. Selon une nouvelle étude, une quantité importante de ces produits nocifs pourrait être absorbée par les organes génitaux, affectant ainsi la santé.
Nous méritons de savoir ce que nous mettons en contact avec notre minou.
Les fabricants de protections à usage unique ne sont pas tenus de divulguer les ingrédients puisque les produits d'hygiène féminine sont considérés comme des «dispositifs médicaux».
Ainsi, la prochaine fois que vous irez acheter votre prochain lot de serviettes hygiéniques, ou tampons, dites-vous que celui-ci pourrait en contenir :
Dans les serviettes hygiéniques jetables.
Plusieurs marques de serviettes menstruelles vendues en France pourraient contenir des «résidus potentiellement toxiques» ,a-t-on affirmé. Une étude du magazine “60 Millions de Consommateurs” aurait testé 11 serviettes jetables, et aurait trouvé des traces de produits chimiques dans cinq des 11 serviettes testées.
Les serviettes hygiéniques jetables utilisées lorsqu'une femme a ses règles peuvent favoriser la croissance de bactéries.
Voici quelques exemples de ces substances ainsi que leurs effets indésirables:
Rayonne
Également connue sous le nom de soie artificielle (que l’on peut aussi trouver dans les tampons), la rayonne est fabriquée à partir de cellulose purifiée puis convertie en un composé soluble. Elle provient des arbres, mais hautement transformée de sorte que le produit final soit loin d'être « naturel ».
Très absorbante, c'est l'un des quatre ingrédients synthétiques qui serait probablement cancérigène.
Bien que cela puisse ressembler à du coton, il s'avère que la plupart des serviettes et tampons conventionnels n’en sont pas entièrement composés. La plupart sont faits de matériaux synthétiques.
Polyester
De nombreux produits de soins menstruels dont la serviette hygiénique jetable contiennent du polyester qui est un dérivé de plastique.
Polymères
Les serviettes conventionnelles utilisent couramment des PSA ou Polymères Super-Absorbants, super dangereux, pouvant même aspirer votre âme, qui sont conçus pour contenir d'énormes quantités de liquide.
Le problème est que les PSA sont généralement constitués de polyacrylate de sodium, un matériau synthétique qui n'est pas biodégradable. Il est fabriqué à partir d'acide acrylique, qui est associé à de nombreux effets néfastes sur la santé. Rien que le contact avec la peau entraîne des démangeaisons ou des brûlures, donc imaginer que l’on puisse introduire cela dans le vagin.
Plastifiants
Les produits périodiques ultra-minces qui gonflent pour contenir d'énormes quantités de fluides menstruels sont attrayants en surface, mais peuvent contenir des éléments chimiques, notamment du plastifiants comme le bisphénols.
Des réactions toxiques liées au plastifiant, comme l'inflammation, sont rapportées.
Les plastifiants et les doublures synthétiques peuvent augmenter les risques d’exposition aux bactéries et aux levures, l’humidité peut être un terrain fertile pour les bactéries, provoquant des champignons, et ainsi des mycoses.
Dans les tampons
La plupart des fabricants n'utilisent pas de coton biologique, mais plutôt du coton saturé de pesticides et d'insecticides.
La couverture d'un tampon est généralement en polypropylène, tandis que le corps absorbant est en viscose de fibres chimiques et le fil de récupération est en un mélange de fibres de coton synthétique.
Non Bio
Nous avons trouvé ces quelques composants chimiques qui seraient également présents dans les tampons non bio:
Le pétrole: La plupart des protections jetables disponibles dans les commerces sont principalement fabriquées à partir de dérivés de pétrole, encore et toujours du plastique!
Le glyphosate: Comme les tampons sont traités au glyphosate, qui est un composé chimique agissant comme herbicide efficace ou désherbant, ils serait lié à la perturbation hormonale.
Il fait également l'objet de plusieurs poursuites de plusieurs milliards de dollars par des personnes qui affirment que cela leur a occasionné un cancer. Le Centre international de recherches sur le cancer(CIRC), une agence de l'OMS, l'a classé
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l'OMS, a classé le glyphosate comme « cancérogène probable » en 2015.
Le parfum : On aimerait bien mettre du parfum en bas, n'est-ce pas? Surtout pendant les règles, mais il faut savoir que le vagin est autonettoyant.
Il ne nécessite aucune sorte de savon, de produit chimique ou de parfum pour le rendre "propre" et éliminer les odeurs indésirables.
Il n'a certainement pas besoin d'un tampon ou d'une serviette parfumée pour cacher l'odeur des règles.
La vérité effrayante est que l'ajout de substances chimiques et de parfums à l'une des zones les plus sensibles de votre corps est un désastre imminent.
Les protections à usage unique contiennent des neutralisants d’odeurs et de parfums artificiels qui peuvent provoquer de graves irritations et allergies.
Un beau parfum est associé à la fraîcheur des protections jetables. Mais le prix que vous payez pour avoir des règles sans odeur n’en vaut vraiment pas la peine.
Ce sont les matières chimiques présentes elles-mêmes qui provoquent une très mauvaise odeur, et comme si le fait d’avoir du poison dans nos culottes n’était pas suffisant, nous aurons l’impression qu’il y a également du poisson pourri.
Le BIO :
La culture du coton biologique doit exclure les recours aux désherbants chimiques, ce qui signifie qu’aucune trace de cela ne devrait apparaître lors des analyses. Cependant, des études effectuées par Anses.fr, sur les tampons certifiés bio, ont révélé des traces de glyphosate.
Il faut également tenir en compte que les risques d’avoir le syndrome du choc toxique n'ont rien à voir avec le fait que votre tampon soit biologique ou non.
Le syndrome du choc toxique est une maladie mortelle qui touche particulièrement les femmes menstruées, nous en parlons ici : Un syndrome mortel toucherait les femmes menstruées.
Notre corps absorbe donc toutes ces substances nocives à travers les règles pendant des années, sans que nous en soyons informées. Une femme qui utilise régulièrement des tampons en utilisera 11 000 à 16 800 au cours de sa vie, elle porte donc une protections jetables pendant bien plus de 5 ans de sa vie et transporte ainsi le poison dans son corps.
Ce qui affecte beaucoup la santé, et rend le cycle irrégulier . Un cycle souvent irrégulier est loin d’être normal, et pourrait être un signe de présence de bactéries.
Il ne fait aucun doute que toute femme, en connaissance de cause, n'ait envie de polluer son corps avec les substances mentionnées ci-dessus.
Alors que les serviettes périodiques standard peuvent contenir tout et n’importe quoi, les serviettes hygiéniques réutilisables utilisent des fibres de bambou naturellement antibactériennes et antifongiques.
Je pense qu’envisager de passer à des alternatives naturelles serait une solution pour éliminer les problèmes intimes. Mais si vous avez des problèmes génitaux, des odeurs inhabituelles, irritations et autres, il devient nécessaire d’en discuter directement à votre gynécologue.
Il se peut que vous soyez gênée à l’idée de votre première visite chez le gynéco, nous avons écrit cet article pour que vous puissiez avoir une idée de ce qui pourrait se passer : 1ère visite chez le gynécologue, comment cela se passe-t-il ?
Votre gynécologue est le mieux placé pour vous comprendre, vous conseiller et vous donner de véritable réponse.
Les sources :
https://www.anses.fr/fr/system/files/CONSO2016SA0108Ra.pdf
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